L’éducation à la vie affective et sexuelle protège nos enfants.
Elle les protège des violences et cyberviolences en hausse, en parlant droit à l’intimité, respect du consentement, réciprocité, égalité. Valeurs qui ne règnent pas toujours dans leur environnement ou sur leurs écrans.
Elle les protège des grossesses non désirées, mais aussi des infections sexuellement transmissibles sur lesquelles l’information a régressé.
Comme enseignante, j’en ai vu, des jeunes gens, libérés de leurs interrogations, de leurs complexes, de leurs préjugés, grâce à ces espaces de dialogue créés par les associations, sur un terrain où parents et professeurs se sentent souvent démunis.
Oui, l’éducation à la vie affective et sexuelle protège. Or elle est menacée.
Par votre inaction politique. Par l’activisme de l’extrême-droite.
Monsieur le ministre, de quoi avez-vous peur ? Comptez-vous respecter la loi ? Et que ferez-vous de ces 46 recommandations ?